“C’est une de mes photos préférées je crois. Il y a la mère et la fille. Quand j’ai proposé de les photographier, la fille a appelé son chien. Le tablier est déchiré, il n’y a pas de coquetterie, elles sont dans leur quotidien, c’est ça que je souhaitais, c’est une de mes photos très connue au Portugal.”
Georges Dussaud, artiste photographe Castelgironnais reconnu internationalement.
À la suite d’une exposition de Marc Georgeault au centre d’art Les 3 CHA, la ville a initié un financement participatif pour l’achat des deux insectes géants. En bois et inox, ils se fondent aujourd’hui sur le donjon. Ils vous invitent à vous questionner sur notre société et notre rapport à la nature. Retrouvez Marc Georgeault dans son atelier au Château des Pères !
Typha Latifolia, nom latin des roseaux, est pensée en lien avec l’étang. La sculpture, installée sur l’eau, est composée de lames métalliques monumentales qui oscillent au gré du vent. Elle vous invite à regarder sous un nouvel angle le donjon du château lorsque vous êtes assis en contrebas de la berge.
Disposés autour des trois étangs de la commune nouvelle de Châteaugiron, ces arbres brûlés sont la manifestation de l’engagement écologique d’un habitant. RED a grandi dans les Ardennes, lieu où les incendies causés par l’homme se multiplient au fil des années. Il souhaite sensibiliser le public aux dangers de l’inconscience humaine face à ces feux. Pour cela, il ramasse des troncs dans la nature qu’il brûle au chalumeau avant d’y inscrire “Nos arbres brûlent..” et de les installer dans des lieux fréquentés par des amateurs de nature.
Au Moyen Âge, la frontière entre la Bretagne, duché indépendant, et le royaume de France est un espace caractérisé par la présence de nombreux châteaux dont la fonction première est de défendre le duché. Le château de Châteaugiron, dont l’histoire débute au XIème siècle, fait partie de cet ensemble fortifié, appelé Marches de Bretagne. Au XVIIIème siècle, le logis est réaménagé en château de plaisance par la famille Leprestre de Lézonnet, qui lui donne son aspect actuel.
Le centre d’art Les 3 CHA a trouvé un bel écrin dans la CHApelle du CHAteau de CHAteaugiron. Poussez ses portes et découvrez comment les fresques médiévales (dévoilées pendant la restauration de l’édifice) et sa magnifique charpente en coque de bateau renversée cohabitent avec les œuvres d’art contemporaines, uniques et temporelles car créées spécialement pour le lieu. Le bâtiment est classé Monument Historique.
L’histoire de cette longue rue est intimement liée à l’histoire et à l’évolution du château. Les plus anciennes maisons à pans de bois que l’on peut encore observer de nos jours datent du XVème siècle. Abritant souvent une boutique au rez-de-chaussée, la partie habitat des propriétaires se trouvait au 1er étage ou à l’arrière. Cette partie de la ville n’a presque pas subi de modifications et est donc fidèle à l’agencement médiéval.
Entre la fin du XVème siècle et jusqu’à la 2ème moitié du XIXe siècle, l’activité commerciale principale à Châteaugiron était la fabrication de toiles de chanvre. En 1857, le maire fait état de l’urgence de construire des halles (marché couvert pour protéger le commerce de la pluie car les toiles se vendaient dans la rue). La ville rachète le couvent des ursulines, le rase et y bâti ces halles dans un style néo-classique.
L’église Sainte-Marie-Madeleine a été construite au XIXème siècle dans un style néo-gothique par Aristide Tourneux, architecte castelgironnais.
Sur un trait d’humour, le prêtre de la ville souhaite en 1912 donner des « chats aux girons » : Arthur Regnault, sculpteur, sculpte donc des chats aux quatre coins du clocher.
Écroulé en 1998 à la suite d’une forte tempête, le clocher sera reconstruit à l’identique en 2000.
En bordure de l’Yaigne, se trouvent des témoins historiques de la vie à Châteaugiron comme l’ancien hôpital Saint-Nicolas (sans doute fondé au XIIIème siècle). On y honorait Saint Nicolas et Saint Eloi car selon la tradition populaire, les filles y venaient invoquer ces deux saints dans l’espoir de trouver un mari. Elles prononçaient alors ces paroles : « Grand saint Nicolas, ne m’oubliez pas, Bon saint Eloi, mariez-moi ». L’ ancien hôpital accueillait les malades, les pauvres, les voyageurs démunis, les pèlerins, les enfants trouvés, les femmes enceintes…
La rue d’Yaigne, du nom de la rivière qui la borde, est l’une des rues les plus anciennes de la ville. D’ici, vous pouvez observer la tour du Guet, construite au XIVème siècle et modernisée au XVème siècle, qui a une forme de fer à cheval, typique de cette époque. Elle témoigne de l’adaptation du château à l’artillerie : on y trouve par exemple des archères-canonnières et non plus de simples archères.
L’étang de Châteaugiron est aujourd’hui un lieu de promenade paisible, apprécié par tous les castelgironnais. Il offre un panorama exceptionnel sur le château. Un étang naturel s’y tenait autrefois, beaucoup plus étendu. Au Moyen Âge, il formait avec l’Yaigne une défense naturelle pour le château, en alimentant probablement ses douves.
Vous pourrez y observer des œuvres d’arts contemporaines tels que Typha Latifolia et Nos arbres brûlent.
Aujourd’hui disparu, un hippodrome se situait autrefois à l’emplacement de la Glaume. De nombreuses courses de chevaux y étaient organisées par la Société des courses de Châteaugiron afin de promouvoir l’élevage et la vente de chevaux. Située à deux pas du centre-ville, cette zone abrite une richesse écologique et est un refuge pour la biodiversité. Il s’agit là d’une cohabitation rare entre espace naturel et zone urbaine.
WAR! s’est fait connaître en utilisant une perche télescopique pour réaliser des peintures en pleine rue. Comme ici, certaines de ces peintures arborent un lettrage porteur de sens. “Fais le vide dans ton esprit, sois sans forme, sans contour, sois comme l’eau !” C’est une référence à Bruce Lee, que l’on surnommait Petit dragon. Le dragon fait le lien avec le bâtiment qui accueille cette fresque : le dojo qui est un lieu où l’on pratique les arts martiaux.
Harmonie accueille les visiteurs à l’entrée de Châteaugiron et place la ville sous le signe de la culture. Depuis près de 38 ans, l’artiste Claudine Brusorio a installé son atelier de sculpture dans la chapelle Saint-Nicolas, autrefois accolé au prieuré Saint-Nicolas. L’atelier est ouvert les premiers dimanches après-midi de chaque mois (ou sur rdv au 06 16 05 68 58).
Pierre Gaucher, nommé maître d’art en 1996, travaille avec le fer et l’acier. En 2016, il a exposé au centre d’art Les 3 CHA. Depuis plusieurs années, l’artiste travaille avec les mots qu’il intègre dans son travail. Pouvez-vous lire la phrase sur l’œuvre ? Retrouvez une autre œuvre de Pierre Gaucher dans la commune de Domloup.
Dans l’imaginaire collectif, le labyrinthe renvoie au temps des chevaliers. Un élément qui, par sa symbolique et sa réalisation, lie le caractère médiéval de Châteaugiron à notre époque contemporaine. Le Labyrinthe est en effet composé de 4500 bonbonnes d’eau recyclées. Il a été créé dans son ensemble par une imprimante 3D.